Les règles douloureuses

20/09/2021

Le terme de « règles douloureuses » que nous allons utiliser dans cet article fait référence aux douleurs menstruelles qui surviennent avant, pendant ou après les menstruations. On parle de dysménorrhées.

Elles sont parfois en lien avec des pathologies sous-jacentes comme l'endométriose, l'adénomyose ou les fibromes, mais elles sont très souvent liées à la qualité de la circulation sanguine que l'on retrouve souvent comme source de ces pathologies. Cela peut énormément perturber, voire handicaper la vie des femmes qui en souffrent.

La douleur peut siéger dans la région sacrée ou dans le bas ventre. Elle peut parfois s'étendre aux membres inférieurs ou dans la globalité du ventre. Dans certain cas, il peut y avoir des nausées, des vomissements voire, sur les douleurs les plus marquées, des pertes de connaissance.

Il est important de faire la différence entre un cas pathologique et un cas « normal ». Il n'est en effet pas anormal pour une femme d'avoir de légers tiraillements pendant la période des règles, mais elle ne doit pas avoir de douleurs importantes. Il est également important pour une femme de ne pas laisser s'installer ces douleurs sur la durée. Pour que surviennent les règles, et que celles-ci soient peu douloureuses voire indolores, le sang doit être abondant et il doit circuler correctement.

Durant le cycle gynécologique, on peut reconnaître quatre phases.

Les règles durent en moyenne cinq jours. Elles résultent de la chute des hormones secrétées par les ovaires en l'absence de grossesse : LH, œstrogènes, progestérone.

La phase de desquamation ou menstruation, de J1 à J5 : le corps décide de drainer les agrégats via le sang des règles. La muqueuse utérine, dite endomètre, va en partie se détacher et s'éliminer. Il persiste uniquement une zone résiduelle de 0,5 mm d'épaisseur.

A ce moment, le sang des règles permet en même temps de drainer et d'éliminer les toxines, les résidus et les tissus bloqués au niveau de l'endomètre. C'est également un bon moyen pour le corps de régénérer et purifier son sang et d'éliminer le surplus d'hormones. Ce processus est primordial car il permet de limiter l'accumulation de résidus ou de toxines dans l'endomètre, la création de stases de sang ou d'hormones qui peuvent participer à la croissance de tissu. En d'autres termes :

Pas de règles, pas de drainage. Pas de drainage, accumulation.

Quelle sont les potentielles causes de ces douleurs ?

Comme nous l'avons vu précédemment, les douleurs menstruelles sont parfois liées aux pathologies sous-jacentes comme l'endométriose, l'adénomyose ou les fibromes, les kystes, les rétroversions utériennes, un défaut hormonal...

Il ne faut donc pas négliger des facteurs qui apparaissent avant ces pathologies et qui, dans la grande majorité des cas, sont des signes annonciateurs.

Tensions du ligament utero-Sacré

Le ligament utéro-sacré relie l'utérus directement au sacrum (en bleu sur les images). Il faut comprendre qu'à l'inspiration, l'utérus s'intériorise, demandant alors au ligament de s'antérioriser. Lors des règles menstruelles, de par la position anatomique et le fait que l'utérus se gonfle de sang et augmente de volume, il s'antérioriser encore plus. Si le ligament utéro-sacré est en tension on aura :

Incidence mécanique osseuse

La tension du ligament entraîne une antériorité du sacrum provoquant une contrainte au mouvement entre L5-S1 avec douleurs lombaires qui peuvent entraîner des contractions musculaires dans le bas ventre.

Incidence mécanisme membranaire

La tension du ligament entraîne toujours une antériorité du sacrum. Cette tension est augmentée lors du cycle menstruel, entraînant une antériorité maximale de l'utérus qui tire la Dure Mère jusqu'au crane, provoquant des céphalées.

Ces tensions sur la Dure Mère entraînent dans le même temps une nouvelle fois des contractions musculaires qui peuvent bloquer et contracter les muscles du bas dos et du bas ventre.

Incidence musculaire

La tension du ligament entraîne une contraction des principaux groupes musculaires périphériques et qui s'attachent sur le sacrum ou qui sont influencés par son mouvement via les ligaments sacro-iliaques (Piriforme, coccygien, transverse de l'abdomen, oblique interne, oblique externe...).

La contraction de ces muscles va comprimer le ventre, surtout au moment où l'utérus est plein (pendant les règles) et va limiter la circulation correcte dans le bas ventre.

Un muscle trop contracté est rarement agréable.

Les tensions émotionnelles

Les tensions émotionnelles sont des facteurs très importants lors de règles douloureuses car la frustration, le ressentiment, la colère, la haine, etc., sont des émotions qui ont tendance à bloquer le foie.

Il est alors important de se souvenir que le corps et la tête ne sont pas dissociés et forment un tout. Les émotions ont un effet sur les organes et un problème organique peut créer des problèmes émotionnels. Négliger cette information et dissocier le corps et la tête revient à fermer les yeux sur une grande partie des problématiques contemporaines liées à notre santé et notre bien-être.

Il est donc important de ne pas prendre ses émotions et leurs impactes à la légère. Ce n'est pas l'émotion qui, à elle seule, provoque des problématiques, mais le résultat qu'elle a au niveau organique et ce qui va en découler.

Ainsi, le foie assure la bonne dynamisation et donc la circulation de l'énergie et du sang dans tout le corps. Le bloquer, à travers une alimentation inadaptée ou un état émotionnel déséquilibré, revient à diminuer cette circulation voire la rendre chaotique.

Chez la femme, la stagnation de l'énergie au niveau du fois ou le blocage de sa fonction amène le sang à stagner dans l'utérus, provoquant souvent des règles douloureuses. De plus, les stases de sang peuvent engendrer à leur tour des amalgames de tissus, de mucosités, de sang... qui peuvent, à la longue, se transformer en kystes, fibromes, polype, nodules, etc.

Quand vous regardez un barrage naturel sur une rivière, qui a charrié les déchets ? Ils ne sont pas arrivés là tout seul. Si vous diminuez le flux de l'eau, vous diminuez la chance de drainer ces déchets.

Une forte tension émotionnelle ou de gros blocages au niveau du foie peuvent souvent amener un défaut de circulation au niveau utérin mais également au niveau de la poitrine, pouvant entraîner des gonflements des seins, des distensions voire des mastoses, nodules, kystes, etc.

Un blocage à long terme dans l'utérus entraîne souvent l'apparition de chaleur qui cause des inflammations. D'autre part, ces inflammation peuvent entraîner un gonflement des parois de l'utérus qui provoque des tensions résiduelles.

Enfin, des tensions émotionnelles vont avoir tendance à contracter le corps. On se sent tendu ! On va donc retrouver des tensions musculaires ou potentiellement des contractions tendineuses comme vue précédemment.

Le froid et l'humidité

Trop s'exposer au froid et à l'humidité, surtout pendant la période pubertaire ou gynécologique, peut amener l'utérus à se bloquer. Le froid contracte et provoque des stases de sang dans l'utérus et par la suite des règles douloureuses.

En effet, de manière automatique, le froid tend à contracter les tissus et les muscles du corps. En exposant le bas ventre et le bas du dos au froid de manière trop fréquente, et surtout pendant la période des règles, un mécanisme de protection automatique de l'utérus se met en place. L'organe se contracte pour se réchauffer, de la même façon que vous vous rouler en boule pour vous réchauffer.

De plus, le froid à tendance à ralentir la circulation sanguine dans le bas ventre (et dans toutes zones exposées) pouvant provoquer des stases sanguines et des accumulations fibreuses qui, a la longue, peuvent engendrer d'autres problématiques comme des kystes, etc.

Au niveau de l'utérus, nous pouvons retrouver certaines caractéristiques communes à la création des engelures. En effet, le froid de l'hiver rétrécit les vaisseaux sanguins. Par conséquent, les extrémités des membres sont moins irriguées. Les engelures touchent donc principalement les mains et les pieds mais aussi parfois le nez ou les oreilles. Ces parties du corps « prennent froid ». À ce moment là, le cerveau ordonne au corps d'envoyer du sang pour réchauffer ces parties refroidies, mais comme les vaisseaux sont rétrécis, le sang ne passe pas correctement et peut les endommager. C'est pourquoi des plaques et des boursouflures rouges ou violacées douloureuses apparaissent sur les extrémités.

Lorsque la chambre gynécologique est exposée au froid, elle va subir les mêmes conséquences mais en interne et de manière moins marquée. Au niveau du l'utérus, ces endommagement peuvent créer des aggloméras, des diminutions de circulation, etc.

Les pathologies

Le facteur pathologique le plus important des règles douloureuses est donc la stagnation ou la diminution de la circulation sanguine.

Elle peut être créée par différents facteurs, comme vu précédemment, et, souvent, ces pathologies plus lourdes commenceront simplement par cette constante qui, dans le temps, va créer des problématiques plus sérieuses et plus compliquées à résoudre.

Différentes petites choses du quotidien permettent d'améliorer ces problématiques. Il est cependant important de ne pas les laisser s'installer.

Selon les cycles, les règles peuvent être plus ou moins douloureuses. L'ovaire droit étant souvent plus actif que le gauche, il peut occasionner plus de rétention et plus de gonflement.

Quelques possibilités pour apaiser les douleurs
des règles

Il est courant de recourir à une contraception hormonale, éventuellement associée à un anti-inflammatoire, pour diminuer les douleurs menstruelles. Il faut cependant comprendre que ce traitement ne permet pas de corriger l'origine de la problématique. Il met seulement un pansement temporaire sur le problème qui peut alors continuer à se développer en silence, sans en ressentir les conséquences, jusqu'à ce qu'il devienne trop important et porte attente à la santé.

L'idée n'est pas de supprimer cette possibilité, mais plutôt de l'adapter. Pourquoi la femme devrait porter le poids d'un contraceptif, qui, ne l'oublions pas, comporte de nombreuses conséquences à court et à long terme, s'il y a d'autres protocoles permettant d'avoir des résultats positifs ?

Mécanique

Il est toujours intéressant de vérifier la tension du ligament utéro-sacré mais également de tous les muscles du bas ventre et dos afin de détendre la circulation dans le bas ventre et de normaliser le flux de sang.

Si les tensions ne sont pas trop importantes, un auto-massage peut suffire. Pour libérer la circulation et détendre les muscles, massez chacune des trois zones citées ci-dessous à l'aide d'un rouleau d'auto-massage (foam roller) ou autre :

Commencez par la nuque, puis faites le milieu du dos et enfin le bas de votre dos. Ajoutez un massage rotatoire du ventre et du bas ventre : 20 fois dans le sens des aiguilles d'une montre, puis 20 fois dans le sens inverse afin de dynamiser la circulation.

Vous pouvez finir par un auto-massage de la voûte plantaire que vous pouvez effectuer debout à l'aide d'une balle de tennis. Le massage de la voûte plantaire force la circulation vers le bas. Le sang passe donc obligatoirement par la zone du bas ventre et par les muscles tenseurs de la cuisse, permettant ainsi de régénérer la circulation mais également de détendre les muscles (un muscle mieux oxygéné par une meilleure circulation est plus souple).

De plus, le massage de la voûte plantaire va dynamiser les fonctions gynécologiques par son action sur le méridien du rein et son action en réflexologie plantaire.

Attention, il est important de ne pas attendre d'avoir mal pour le faire !

Faites ce protocole régulièrement (au moins 1 fois par semaine et surtout avant les règles) pour limiter les douleurs sur le long terme.

Enfin, il est toujours intéressant d'utiliser la chaleur pour détendre les muscles, stimuler la circulation et favoriser la fluidité du sang dans le système gynécologique. Vous pouvez donc poser une bouillotte chaude, un coussin chaud, ou autre, en alternance sur le bas du ventre et le bas du dos.

Massage de la poitrine

Le massage de la poitrine est également très important pour toutes les femmes, même lorsqu'elles ne souffrent pas durant les règles. Il permet en effet d'assurer une bonne circulation du sang au niveau des seins.

Au-delà d'anticiper un bon nombre de pathologies sur le long terme, il permet la libération d'un certain nombre d'hormones qui vont détendre les seins, relâcher le corps, le mental et favoriser la détente du foie. Il faut savoir que le foie gère une bonne partie de la circulation dans le sein. Limiter son travail en agissant mécaniquement au niveau de la poitrine permet de le soulager et donc de favoriser la circulation dans le bas ventre et dans la poitrine.

Les glandes apocrines, dans l'aréole des mamelons, produisent des hormones. La libération d'endorphines, d'ocytocine, de prolactine et de testostérone accélère le flux sanguin dans tout le corps.

Pendant la stimulation des seins, et en particulier du mamelon, de grandes quantités d'ocytocine sont libérées. Celles-ci détendent et éloignent stress et l'anxiété. Cette stimulation d'hormone permet aussi de détendre les muscles. Réaliser un massage mammaire quotidien permet d'augmenter la circulation de la lymphe et du sang. Cette dernière contient des cellules qui combattent les infections et éliminent les toxines, les débris cellulaires et les liquides excédentaires mais également chasse les blocages sanguin ; ce qui est utile dans la prévention et le traitement des fibromes, des kystes, des mastoses, du cancer du sein, etc.

La poitrine est particulièrement douloureuse durant la période menstruelle. Un simple massage des seins permet de réduire la tension mammaire en stimulant la circulation lymphatique et sanguine. Ajoutez quelques gouttes d'huile essentielle apaisante comme la camomille à votre huile de massage aide également à soulager les douleurs.

Le crabe

De saveur salé et de nature froide, le crabe à un tropisme particulier pour le foie et l'estomac. Il est surtout très efficace pour activer le sang et disperser les stases. Il sera donc intéressant dans les cas de dysménorrhées où les douleurs sont causées par des stases de sang. Il sera également conseillé dans les cas où il y a présence de kystes ou de nodules afin d'activer la circulation sanguine.

On peut donc l'utiliser souvent dans les cas où les règles sont douloureuses avec un sang épais ou sombre (voire les deux) et avec des nombreux caillots afin d'aider le corps à drainer les amalgames.

Le crabe est également très intéressant pour les femmes qui sont prêtes à accoucher. Il favorise l'accouchement et la circulation dans le bas ventre.

La ciboulette et la ciboulette ail

La ciboulette ail ressemble beaucoup à la ciboulette ordinaire mais ses fleurs sont blanches au lieu d'être mauve et possède un léger goût d'ail au lieu d'un goût d'oignon. La ciboulette traditionnelle à quasiment les mêmes propriétés que la ciboulette ail.

La ciboulette ail à une saveur plus prononcée que la ciboulette et ses effets seront donc légèrement plus marqués, ce qui marque la seule différence. De saveur douce et piquante et de nature tiède, la ciboulette agis facilement sur les reins, l'estomac et le foie. Elle aura donc facilement des actions sur leur fonction organique.

Cette herbe permet de tonifier et de réchauffer les fonctions de l'utérus. Elle permet ainsi de régler les problèmes de règles douloureuses avec une sensation de froid dans le petit bassin.

Dans ces conditions, les règles seront sombres avec des caillots noirs. Plus la sensation de froid est présente, plus l'utérus a besoin d'être réchauffer. Dans cette situation, il faut éviter que le froid ne fasse stagner le sang et le comprime pour éviter que ne se forme des fibromes, kystes, douleurs serrantes et fortes. On peut également rétablir certains déséquilibres hormonaux en rééquilibrant la circulation au niveau de l'appareil gynécologique.

Le safran

De saveur douce et de nature neutre le safran à une indication particulière pour le foie et le cœur. En effet, il favorise la circulation sanguine et disperse les stases de sang. Il sera donc intéressant, sous certaines conditions, dans les troubles de la mauvaise circulation sanguine, mais également dans les problèmes gynécologiques dus au froid, les stases de sang ou les blocages circulatoires.

Le safran est une grande « plante » de la gynécologie qui est utilisée dans de nombreux cadres pathologiques gynécologiques : dysmé-norrhée, aménorrhée, douleur abdominale ou lombaire avant les règles ou après un accouchement.

Le safran, de par son action particulière sur le foie et le cœur, permet de stabiliser les émotions et joue un rôle antidépresseur. En stabilisant le foie lors de tension ou de stagnation, il permet de rétablir une circulation correcte. De ce fait, il va relâcher la tension mentale et favoriser l'oxygénation du cerveau afin d'agir au mieux sur les troubles émotionnels tels que la dépression, les soucis les frayeurs, etc.

De la même manière, en relâchant le foie, il offre une meilleure circulation au niveau de l'appareil gynécologique. Au moment des règles, il permet d'éviter les contractions.

De surcroit, il limite les contractions du ligament utéro-sacré et donc les tirages mécaniques sur l'utérus et la dure mère.

Enfin, il aura également une action sur les troubles mécanique et circulatoire, tant au niveau énergétique que sanguin. Le safran rétablie la circulation au niveau de la poitrine et diminue les oppressions thoraciques. Le safran ou le curcuma sont très intéressants en cas de règles douloureuses s'accompagnant de douleurs aux seins.

La sauge

Un vieux dictons dis : « Qui a de la sauge dans son jardin n'a plus besoin de médecin. » En effet, cette plante est un excellent tonique général recommandé en cas de troubles gastriques, nerveux ou circulatoire. De nature neutre, sa saveur amère et piquante lui confère ses propriétés circulatoires.

En infusion, il faut compter une cuillère a café par tasse d'eau bouillante et laisser infuser 10 minutes. Il est recommandé d'en boire trois tasses par jour pour bénéficier des propriétés.

Il est intéressant de commencer les tisanes trois jours avant les règles afin de préparer la circulation au niveau de l'appareil gynécologique.

Le bouton de rose

De saveur douce et légèrement amer et de nature tiède, le bouton de rose à un tropisme particulier pour le foie et la rate.

C'est un produit important pour la gynécologie en général et sera très utile en cas de dysménorrhées. Il favorise le mouvement et harmonise le sang en lui rendant une bonne fluidité. Il permet ainsi de disperser les stases sanguines.

Comme son action permet au foie de dynamiser la circulation sanguine, de détendre les blocages au niveau du foie mais également d'harmoniser le sang, c'est un produit important pour réguler les menstruations.

L'action du bouton de rose est plutôt douce et progressive. Il va ainsi détendre le foie et accompagner la circulation. Sa nature tiède tend également à réchauffer un peu la circulation et à désobstruer les blocages de l'utérus causés par le froid ou les stases de sang. La détente du foie permet une meilleure détente du tendon utéro-sacré et limite donc la pression sur l'utérus.

Le sucre de canne intégrale

Le sucre dont nous allons développer les propriétés est le vrai sucre complet. Il ne faut pas le confondre avec le sucre roux, du sucre blanc raffiné que l'on a coloré par un ajout de mélasse. Nous parlons ici de l'authentique sucre de canne intégrale.

De saveur douce et de nature tiède, le sucre de canne complet à une action spécifique sur la rate, l'estomac, le pancréas et le foie. C'est également un outil fondamental dans le traitement des douleurs de règles.

On peut également l'utiliser en cas de douleurs et de spasmes intestinaux.

Il est important de noter que le sucre complet est avant tout un harmoniseur gynécologique qui active le sang et disperse les stases. Sa saveur douce et son tropisme au foie lui permettent de détendre en même temps les tensions hépatique et de relâcher les muscles et les tensions.

On l'utilise dans le cadre des douleurs de règles, de règles irrégulières, de caillots noirâtres dans le sang menstruel, de sang menstruel noirâtre ou encore de douleur dans le petit bassin.

Il a également une action reconstituante intéressante, en particulier en cas d'anémies. En effet, il nourrit le sang, c'est-à-dire qu'il aide sa reconstitution par hématopoïèse (ensemble des mécanismes qui assurent le remplacement continu et régulé des différentes cellules sanguines). Or si le sang est plus riche et circule mieux, on limite les risques de stagnation et d'amalgame au niveau gynécologique pendant et or période de règles.

Son action antispasmodique et antiémétique lui confère la possibilité de calmer les tensions et les spasmes. Sa nature tiède renforce et tiédie le système digestif limitant ainsi ses contractions. En calmant les tensions au niveau des intestins, on va indirectement limiter les contractions sur le système gynécologique.

Il faut cependant faire attention lorsque l'on choisit son sucre. Le vrai sucre de canne intégral n'a pas le droit à la mention « sucre » car il n'est pas obtenu par évaporation du jus de canne à sucre et n'est pas cristallisé. Il se présente souvent sous forme de poudre compacte marron foncée.

Autres produits et tisanes intéressants en cas
de dysménorrhée

Pour éviter que l'article ne soit trop long, je n'aborderais pas tous les produits utilisables car ils sont nombreux !

Néanmoins, en plus de ceux déjà étudiés précédemment, certains méritent d'être cités. En utilisation diététique ou en tisane, leurs usages sont multiples.

Lors de règles douloureuses ou insuffisantes, on peut utiliser la tisane suivante :

  • armoise 30 g ;
  • mille-feuille 15 g ;
  • sauge 10 g ;
  • séneçon 30 g ;
  • souci (fleurs) 20 g.

Prendre une cuillère à café pour une tasse d'eau bouillante, laissez infuser 10 minutes. A prendre trois fois par jour, le matin à jeun puis à distance des repas, pendant les huit jours qui précèdent les règles.

Cette tisane, prise en amont, va faciliter le drainage de l'utérus, préparer la circulation et détendre le foie. Elle va également apaiser le mental et faciliter la libération gynécologique en détendant le cœur.

Produit diététique intéressant à utiliser en amont et pendant les règles :

  • l'aubergine (surtout en cas de réaction inflammatoire, d'ulcérations cutanées ...) ;
  • l'avoine (surtout si les douleurs sont liées à de la fatigue, on en période pré-ménopausique) ;
  • le curcuma (surtout en cas de stase sanguine importante avec caillots, et également en cas de distension de la poitrine qui peut entraîner des oppressions thoraciques) ;
  • le poireau ;
  • la graine de fenouil et le fenouil (surtout en cas de crampes importantes du bas ventre soulagées par la chaleur, de sang sombre avec de nombreux caillots) ;
  • la cannelle (surtout en cas de crampes importantes du bas ventre soulagées par la chaleur, de sang sombre avec de nombreux caillots ou de distension mammaire avec raideur des trapèzes);
  • la racine d'angélique.