Les allergies saisonnières

04/07/2023

À chaque saison, les allergies sont de retour. De plus en plus longues et de plus en plus fortes, elles représentent aujourd'hui le 4ème troubles pathologique dans le monde dont souffre 1 français sur 3.

Il faut savoir que nous respirons environ 10 000 litres d'air par jours. La pollution de l'air, de plus en plus importante, rend certains pollens plus agressifs. Ces particules s'agrippent aux particules fines des poussières, des voitures (thermiques et électriques*) ou encore les particules d'ozone.

Quand on parle de pollen, il s'agit la plupart du temps de pollen de graminées/arbres, il en existe 12 000 espèces (arbres, herbacés…), mais également de squame d'animaux.

*les voitures électrique sont également concernées. Selon une note d'expertise publiée en avril 2022 par l'Agence de la transition écologique, 59% des particules fines (PM10 et PM2,5) proviennent de l'abrasion des freins et du contact entre les pneumatiques et la chaussé.

Une allergie c'est quoi ?

Les allergies sont un mécanisme de défense de l'organisme. Le système immunitaire réagit face à des organismes qu'il considère comme allergènes. Sur le plan clinique, la rhinite allergique se manifeste essentiellement par une congestion nasale, un écoulement nasal aqueux et des éternuements. Dans certains cas, les yeux sont impliqués, avec rougeur et démangeaison de la conjonctive. Dans les cas les plus lourds, on peut retrouver un asthme allergique ou même des inflammations de la peau (eczéma, urticaire).

Dans l'état physiologique, notre système immunitaire détecte les corps étrangers (virus, bactéries, etc.) et produit des molécules spécialisées (anticorps, cellules immunitaires) pour les reconnaître et les détruire. En cas d'allergie, le système immunitaire est déréglé. On parle de perte de tolérance vis-à-vis de substances basiquement inoffensives.

Si les allergies sont causées par les pollens, on parle d'allergies saisonnières ou plus communément du "rhume des foins". Si les allergies sont causées par des poussières, des déchets fécaux (fiente de pigeon…), des acariens ou des squames d'animaux, on parle de rhinite allergique perannuelle (tout au long de l'année).

Dans le cas de la rhinite perannuelle, le nez devient plus sensible à des stimuli non-spécifiques mais qui se reproduisent. On retrouve alors les émanations de pétrole, la fumée de cigarette, les parfums et aussi, pour les praticiens en médecine chinoise, la fumée des moxas ou certaines huiles. Cette sensibilité peut se développer dans le temps selon l'état organique et selon l'exposition.

Qu'elle est la réaction ?

L'allergie est provoquée par l'interaction entre l'allergène inhalé et les molécules adjacentes des anticorps IGE. Nous allons nous restreindre à l'analyse de la rhinite allergique pour comprendre le phénomène :

En pénétrant le nez, les allergènes adhèrent à la surface des mastocytes qui tapissent l'épithélium nasal. Si le corps est fatigué, que le terrain pathologique sous-jacent favorise la fatigue ou la sur-réaction des défenses immunitaires, le corps va mal réagir à cette exposition.

Les mastocytes sont "sensibilisés", c'est-à-dire qu'une quantité importante d'IGE adhère à leur surface. Lors des expositions ultérieures aux allergènes, les IGE provoquent une "explosion" dans le mastocyte, entraînant la libération massive d'histamine mais aussi des cytokines et des prostaglandines.

En médecine traditionnelle chinoise, les éternuements marquent l'évacuation des pathogènes et la congestion et les démangeaisons marquent la présence d'une réaction avec le pathogène sous-jacent. En termes scientifiques, c'est la libération de l'histamine au contact des allergènes (pathogène) qui provoquent leur évacuation par éternuements et c'est la réaction avec ceux-ci que provoque congestion ou démangeaisons.

La poursuite de la stimulation allergénique augmente la réponse excessive du corps, expliquant la réactivité de plus en plus importante du nez à des quantités de plus en plus faibles d'allergène. Le gonflement important de la muqueuse dans la rhinite allergique perturbe le drainage des sinus, ce qui provoque de la sinusite chez la moitié des personnes sensibles.

Comment ça commence ?

Il y a plusieurs tableaux pathologiques et causes qui peuvent entraîner des allergies, qu'elles soient saisonnières que perannuelles. Dans la grande majorité des cas, un système immunitaire fatigué réagit de façon démesurée au contact d'un allergène même lambda.

La fatigue des défenses immunitaires, et bien souvent des fonctions pulmonaires, peuvent être héréditaire ou consécutive à des problèmes durant la grossesse et/ou l'accouchement.

Des attaques externes répétées et mal traitées ou mal évacuées par le corps peuvent, à la longue, entraîner une fatigue du système immunitaire (le mots attaque externe en médecine traditionnelle chinoise indique une invasion par un facteur pathogène non-nominatif : virus, bactérie, prions, coups de froid…., l'anamnèse permet par la suite d'établir le protocole de traitement le plus adéquate en fonction des personnes).

Un allergène alors normalement lambda peut paraître pour le corps comme menaçant et le corps va réagir de manière disproportionnée. Par la suite, les mastocytes sont "sensibilisés" et la quantité d'IGE présent va induire la poursuite de l'allergie. Temps que le corps n'arrive pas à rectifier la situation de lui-même, il faut également que le système immunitaire aborde la nouvelle période d'allergie avec des défenses immunitaires plus fortes et une activation immunitaire moins excessive.

Cette réaction peut survenir également lorsque l'intestin et le foie sont trop surchargés de toxines et ne peuvent plus assurer leurs fonctions d'élimination. Les marqueurs inflammatoires (entre autres les IGE) vont alors s'accumuler au niveau du corps et peuvent favoriser les sur-réactions immunitaire.

Il faut comprendre que le foie est un organe vital dans l'élimination des toxines. Sans le vouloir, nous fabriquons, accumulons et absorbons une grande quantité de déchets. Le foie, s'il est trop intoxiqué, va faire produire à l'organisme une grande quantité d'histamine qui entraînera une réaction allergique. De plus, le foie assure la libre circulation de l'énergie et du sang dans tout le corps. S'il est surchargé, il n'assure pas une bonne circulation et le corps va mal réagir à divers pathogène.

L'accumulation de toxines dans l'intestin peut le rendre également perméable et provoquer la prolifération de mauvaises bactéries ainsi que des réactions inflammatoires qui vont alors inonder le corps et se retrouver dans le foie qui va saturer.

Les fonctions pulmonaires et rénales sont également responsables de l'évacuation d'une partie des déchets métaboliques. S'ils sont saturés, leur fonction va décliner et entraîner une diminution des défenses immunitaires.

Bien évidemment, tous les autres organes sont primordiale à l'équilibre d'un bon système immunitaire. Le système digestif dans son ensemble va conditionner le développement des défenses du corps en récupérant des vitamines, minéraux..., nécessaires au bon fonctionnement du corps dans son ensemble. Vouloir traiter les allergies sans faire attention à son alimentation est une erreur importante. Prudence donc avec les aliments inflammatoires ou qui fatiguent le système digestif.

Des aliments comme le gluten, les épinards, la charcuterie, le fromage, l'alcool, les fraises, la tomate sont naturellement riches en histamine ou favorisent la libération de celle-ci ou des marqueurs inflammatoire dans l'organisme. Il est donc important de les identifier pour les éviter en période de pollinisation. Nous verrons une liste plus complète un peu plus tard dans l'article.

Comment aider le corps à lutter contre les allergies

Il faut tout d'abord bien comprendre que le travail sur les allergies s'effectue en deux temps :

Hors des périodes allergènes, le traitement renforce le terrain organique, les défenses immunitaires et le système digestif.

En période d'allergie, le traitement soulage la symptomatologie et la limite. Nous allons ici donner des astuces permettant de lutter contre les symptômes de cette période, le premier cadre étant plus globale et mérite un travail approfondit.

Les aliments les plus riches en histamine

Comme nous l'avons vu, l'histamine responsable des réactions excessives est un médiateur biochimique du système immunitaire indispensable au bon fonctionnement de l'organisme à faible dose. Elle fait partie de la composition de notre organisme. À trop forte dose, elle peut être délétère et est impliquée dans la réaction allergique au pollen.

Le corps sait se débarrasser de l'histamine en excès via la dégradation pas des enzymes (diamine oxydase notamment) et par les fonctions d'épuration du foie et des intestins… Toutefois, en période allergique, il est plutôt conseillé de limiter la consommation de certains aliments riches en histamine :

  • les aliments traités par salaison ou le fumage ;

  • le chocolat ;

  • les aliments fermentés : choucroute, fromages avec une longue durée d'affinage… ;

  • certains fruits et légumes : tomate, aubergine, épinard, fraise, avocat, noix... ;

  • l'alcool, notamment la bière qui favorise également les réactions ;

  • un grand nombre de charcuteries : saucisson, jambon cru, salami, coppa…

Favoriser les fonctions digestives et limiter les marqueurs inflammatoires

Afin de limiter la prolifération des marqueurs inflammatoire dans le corps, il faut que les fonctions digestives ne soient pas saturées. Des produits comme les laitages sont très enrichissants. Il faut donc faire attention de ne pas les consommer en trop grande quantité, en particulier le lait de vache qui est moins digeste encore que les autres.

Le gluten fait partie également de produit inflam-matoire. Il ne faut pas nécessairement le supprimer mais le réduire afin de ne pas saturer le système digestif trop souvent et de limiter la création de marqueurs inflammatoires par les intestins.

Les aliments ultra-transformés composés d'additifs, sulfites, colorants, stabilisateurs… ne libèrent pas directement de l'histamine mais ont tendance à fatiguer les fonctions d'épuration du corps et à les saturer limitant la réaction des enzymes de conversion.

Les remèdes de l'alimentation et de la nature

De nombreux produits de notre quotidien ou de la nature peuvent nous aider pour limiter les allergies. Ils tonifient les défenses immunitaires, limitent les réactions histaminique, antioxydante, anti-inflammatoire…

Les aliments qui modulent l'histamine

Il est illusoire de croire que l'on peut mettre en place un régime totalement dépourvu d'histamine. Il y en a dans tous les aliments et nous en produisons de manière endogène. Le but, en période de crise, est de moduler et de réduire la charge globale en histamine alimentaire afin d'épurer l'organisme et d'arriver à mieux moduler les "poussées" pour mieux vivre au quotidien.

Ces aliments sont de remarquables antioxydants et peuvent contribuer à moduler et à calmer les poussées histaminiques, les douleurs et les désagréments engendrés par l'infection :

  • les fruits et légumes : cresson, grenade, pommes, pêches, câpres, oignons, brocoli ;
  • les plantes : mangoustan, cumin noir, ortie, thym camomille, menthe poivrée, ginko biloba, cassis (bourgeon), gingembre curcuma, astragale, basilic sacré.

L'ananas

L'ananas est particulièrement intéressant dans le cadre des allergies. Tout d'abord, il améliore la digestion facilitant le développement des défenses immunitaire et limitant la création de marqueur inflammatoire. La bromélaïne est un enzyme digestif présent dans l'ananas qui possède une capacité anti-inflammatoire très intéressante pour les voies respiratoires. Elle permet de favoriser l'élimination du mucus grâce à son action mucolytique. Plusieurs études scientifiques ont mis en évidence des bienfaits dans le traitement des allergies et de l'asthme. La bromélaïne permet d'améliorer la réponse immunitaire pour qu'elle soit plus complète.

Des aliments riches en quercétine

Il a nombre d'aliments puissants dans le traitement et l'anticipation des allergies. Bien souvent, ces aliments ont une constante commune : la quercétine.

La quercétine est un flavonoïde depuis longtemps étudié pour ses multiples propriétés (antibactériennes, antiallergiques, anti-inflammatoires, antioxydantes, anti-cancéreuses…) bénéfiques pour la santé humaine. On en retrouve par exemple dans les pommes et notamment dans la peau, les oignons, mais aussi des plantes telles que le millepertuis, l'acacia avec un fort dosage >95% ou le Ginkgo biloba.

Plusieurs études ont montré que la quercétine avait un effet anti-histaminique. En 2007, des chercheurs ont constaté qu'en réduisant la réponse inflammatoire de l'organisme, elle diminuait les symptômes des allergies respiratoires. Une autre étude datant de 2016 a également montré l'intérêt de ce flavonoïde dans le traitement de l'asthme et de la rhinite allergique, mais aussi de l'allergie à l'arachide. Des travaux plus récents, datant de 2020 ont confirmé cette efficacité

La quercétine est donc un nutriment essentiel et antioxydant. Elle limite les dommages causés par les radicaux libres. Elle contribue à baisser les niveaux de cortisol et agit comme un antihistaminique naturel en soulageant les inflammations respiratoires.

Une tisane d'acacia et de pelure de pomme par jours est donc très intéressante.

Neutraliser les marqueurs inflammatoires

Comme nous l'avons vu, les marqueurs inflammatoires sont une cause primordiale des allergies. Il est donc très important de les limiter mais également de les évacuer le plus possible. L'ortie verte, la luzerne, le lamier pourpre, le lamier blanc, la reine-des-prés sont des plantes qui vont stimuler les fonctions diurétiques pour faciliter l'élimination. Dans le même temps, elles agissent souvent comme un régulateur intestinal permettant de limiter la réponse inflammatoire de l'organisme. L'ortie et la reine-des-prés auront également l'avantage d'aider le foie dans ses fonctions d'épuration permettant ainsi de neutraliser plus globalement l'état inflammatoire du corps.

Une tisane d'ortie et de reine-des-prés cumulé à l'acacia et les pelures de pomme augmente alors encore plus l'efficacité.


Il est également intéressant de consommer ponctuellement des poissons gras qui aident à régulariser l'organisme.

L'ail

L'ail à de multiples avantages pour notre santé et il est très intéressant dans l'aide contre les allergies. Tout d'abord, il renforce les défenses immunitaires de manière globale tout en possédant un effet anti-allergique puissant. L'ail diminue assez fortement la réponse cellulaire après l'exposition à un allergène. Il permet ainsi d'éviter l'augmentation de l'allergie et de limiter la réponse corporelle en attendant que le travail de fond puisse être fait afin d'évacuer les marqueurs inflammatoires.

On peut, à cet effet, réaliser une inhalation d'ail.

Pelez 3 ou 4 gousses d'ail, pilez les et ajoutez un peu de vinaigre de cidre, ajoutez ½ litre d'eau bouillante et respirez la vapeur.

Cette inhalation aide à décongestionner le nez mais  va également désensibiliser les cellules pour limiter leur réponse cellulaire après exposition.

Libérer le nez

L'estragon peut également être un allié utile pendant la période des allergies. Mâcher des feuilles d'estragon en inspirant longuement leurs arômes permet de libérer le nez et de limiter les réponses immunitaires.

La menthe clarifie faiblement les yeux et le nez et améliore la circulation. Elle n'a pas un impact majeur mais peut être associée afin d'augmenter l'efficacité des autres produits. Elle peut par exemple être mâcher en complément de l'estragon.

La fleur de magnolia préparée bloque la libération d'histamine et réduit les gonflements dans les voies aériennes supérieures permettant d'assurer une bonne respiration et de limiter la réponse allergique.

Le miel en rayon

Le miel est un bon tonique corporel de manière générale mais ici, le miel en rayon est encore plus intéressant. En effet, il cumule l'effet mécanique de la mastication en plus des effets immuno-stimulant du miel.

Le Dr Jarvis expérimenta un traitement sur des patients atteints d'allergie saisonnière dans un hôpital militaire de Texas. Le principe est assez simple : mâcher du miel en rayon.

En préventif, il faut en mâcher une à deux fois par jours pendant les 2 mois qui précèdent l'époque où l'allergie se manifeste.

En curatif, mâchez 3 à 5 fois par jours les deux premiers jours puis 3 fois par jour jusqu'à ce que l'allergie s'arrête.

Le Dr Jarvis conclut ainsi : "J'ai pu constater qu'en moins de 3 minutes, l'excès de sécrétion lacrymale peut s'atténuer. Cinq à six minutes suffisent pour dégager les narines. Dans la plupart des cas, le nez cesse de couler et l'irritation de la gorge se calme aussitôt."

Les shiitakes, agaricus, reishi

Le shiitake et le reishi et l'agaricus se distinguent par une haute concentration en substances nutritives et leur richesse en vitamines, minéraux et oligo-éléments. Les acides aminés qu'ils contiennent consolident le système immunitaire en profondeur. On obtient de bons résultats dans le traitement des allergies et des maladies infectieuses et auto-immunes en raison de leurs effets anti-inflammatoires et de leur capacité à réguler le système immunitaire. Ils contiennent des enzymes antioxydantes particulièrement importantes pour la santé cellulaire.

De plus, l'ABM présent dans l'agaricus peut réguler les dysfonctionnements du système immunitaire et, ainsi, prévenir les réactions excessives ou erronées du système immunitaire.

Les macérats de bourgeons

Le macérat de bourgeons de cassis se suffit à lui-même pour ses propriétés anti-inflammatoires et anti-histaminiques.

Ils s'utilise avec succès pour soigner des allergies diverses, les eczémas, le psoriasis, l'urticaire, la rhinite allergique ou encore l'asthme allergique en raison de son action cortisone-like, qui imite l'action d'une hormone naturelle. Il remplace avec succès les anti-inflammatoires classiques (cortisone) de manière moins intense mais sans en présenter les effets secondaires néfastes. Son action ciblée sur le rein lui permet de stimuler directement les glandes surrénales et d'aider le foie à drainer les marqueurs inflammatoires du corps.

Si nécessaire, il peut être associé aux macérats de bourgeons de bouleau ou de romarin pour détoxifier l'organisme et soutenir le système immunitaire ; ceux de Viorne et de Charme seront utiles en cas des spasmes respiratoires et d'asthme associé.

Huiles essentielles

Plusieurs huiles essentielles soulagent naturellement les allergies au pollen. Elles sont reconnues pour leurs propriétés anti-histaminiques, apaisantes, anti-inflammatoires et spasmodiques. La tanaisie annuelle, l'estragon, la lavande fine ou encore l'eucalyptus citronné peuvent être d'un grand secours en cas de crise allergique. Elles peuvent être utilisées par voie cutanée, seules ou bien en synergie, diluées dans une huile végétale de nigelle ou de périlla. Il faudra toujours faire attention à la concentration des huiles essentielles et à la zone d'application pour ne pas causer de réaction non désirée.

Période de l'année

Il faut principalement retenir qu'au printemps, ce sont les pollens des arbres (bouleau, charme, frêne, cyprès, etc.) qui sont le plus souvent mis en cause.

À l'approche de l'été, ce sont les herbacées, dont les graminées, qui prennent le relais jusqu'à octobre (ambroisie, armoise, poacées, pariétaire, plantain, roseaux, etc.).

Il est toujours intéressant de cibler votre allergie pour commencer un travail avant son commencement pour renforcer le système immunitaire, aider le corps à transformer les marqueurs inflammatoire en amont et relancer le système digestif pour qu'il n'en crée pas trop. Pendant la période concernée, il faut limiter les produits qui favorisent les réactions et augmenter les produits qui peuvent les limiter. En reproduisant ce mécanisme plusieurs années de suite, il y a des chances de diminuer, voire de neutraliser l'allergie.

Seul un grand travail amène de grands changements. Le travail sur les allergies est un travail global qui demande du temps et de l'investissement mais qui est réalisable dans le temps. Il demande juste un peu d'organisation.